L'homéopathie : présentation

Publié le par Marie-Line Dupuy

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L'homéopahie est une "Science" que j'appellerais "Science de la Vie" car son principe et de "dynamiser" la force de Vie et de Guérison qui est en chacun de nous. Subtilement elle donne des messages à nos cellules qui vont tout mettre en oeuvre pour agir positivement vers la Voie de la Guérison. Si la bonne substance est trouvée, le processus de guérison est extrêmement rapide, sinon il faut trouver une autre substance mieux adaptée. La pratique de l'homéopathie fait appel au sens de l'observation et aux qualités d'analyse car ce sont les symptômes qui vont déterminer la substance à choisir .. et non pas la "maladie" !! ce qui désoriente souvent la plupart des soignants habitués à appliquer des protocoles basés sur techniques rigides. L'homéopathie fait appel au subtil global de l'Être .. chacun est différent et chaque jour est un nouveau jour .. nous évoluons et les symptômes également .. J'ai grandi dans cet univers (Merci à ma maman qui fut autodidacte dans les années 60) et l'utilise depuis toujours ... 

Temporellement, elle fait appel à des savoirs anciens, mais elle est moderne et dynamique par son évolution constante et la découverte permanente de nouveaux remèdes.

Géographiquement et économiquement, elle concerne tous les continents, que ce soit par l'origine des souches ou par ses remèdes accessibles à toutes les bourses.

Elle utilise les ressources du monde végétal, du monde animal, des minéraux et même des composés chimiques élaborés.

Parfaitement intégrée dans la mouvance de ce siècle qui commence, sa caractéristique principale est de traiter l'individu et non plus la lésion ; elle réhabilite la dimension humaine parfois négligée par les médecines conventionnelles.

Totalement dénuée d'effets secondaires, elle est aussi bien adaptée au soin des maux qui, sans être graves, empoisonnent la vie, qu'aux maladies chroniques ou plus graves.

Elle présente l'intérêt d'être rapidement maitrisée par n'importe qui souhaite acquérir une réelle autonomie de guérison, pour soi-même comme pour ses proches.

L'homéopathie est une science basée sur des études toxicologiques et expérimentales bien recensées il faudra, peut-être parfois, aussi faire appel à un vrai médecin homéopathe ayant fait de réelles études sur cette matière puissante et complexe. 

 

Qu'est-ce que l'homéopathie ?

L'homéopathie repose sur trois principes fondamentaux : la similitude, les hautes dilutions, et la globalité.
 

La similitude :

Un produit toxique provoque des lésions. Ce même produit, préparé selon les techniques homéopathiques, sera capable de traiter un malade qui présente des lésions du même type. Par exemple : une piqûre d'abeille provoque une lésion œdémateuse, une rougeur, et des douleurs brûlantes soulagées par le froid. En homéopathie, Apis, préparé à partir de l'abeille entière soulagera les œdèmes rosés, chauds, soulagés par les applications froides, quelle que soit leur origine :infectieuse, rhumatismale, ainsi que ceux qui suivent des piqûres d'insecte.

Il faut comprendre qu'avec l'homéopathie nous sommes dans le domaine du "subtil" .. presqu'invisible .. nous donnons une information aux cellules du corps qui, par principe naturopathique, a toutes les capacités de guérison en lui ..
 

Les hautes dilutions:

Il s'agit du mode de préparation des remèdes homéopathiques, qui consiste à diluer la substance souche dans un volume de liquide, et ce, plusieurs fois en fonction de la dilution souhaitée. Entre chaque dilution, le mélange obtenu doit être agité une centaine de fois ; c'est la dynamisation.

Il existe plusieurs modes de préparation :

  • La dilution centésimale Hahnemanienne, où un principe actif est dilué dans 99 fois son volume de liquide, on l'agite, on obtient une solution à 1 CH, on prélève une goutte de cette solution que l'on dilue dans 99 fois son volume de liquide, on l'agite, on obtient une solution à 2 CH, et ainsi de suite.
     
  • La dilution décimale Hahnemanienne, où le principe actif est dilué dans 9 fois son volume de liquide, le reste du procédé étant le même ; on obtient des solutions titrées en DH.
     
  • La dilution Korsakovienne : le procédé est le même, sauf que l'on utilise un flacon unique pour la préparation ; au lieu de prélever un centième de la solution obtenue à la 1 CH, on en jette 99 pour cent et l'on dilue le 1 pour cent restant. Il reste à chaque nouvelle manipulation des traces des dilutions précédentes. Cette méthode permettrait d'obtenir des remèdes d'action plus globale que par les dilutions Hahnemaniennes.

Il existe une correspondance entre les dilutions Hahnemaniennes et Korsakoviennes :

 

Dilutions Hahnemaniennes
Dilutions Korsakoviennes
5 H
7 H
9 H
12 H
30 K
200K
5 000K
10 000K

La globalité

L'homéopathe ne considère pas la maladie ou la lésion, mais le malade dans son ensemble. L'homéopathie est un traitement de l'homme malade et non de la maladie. Un même rhume chez deux malades différents aura certainement deux traitements différents.
De quoi sont faits les médicaments homéopathiques ?

  • De végétaux.
  • De substances animales.
  • De substances minérales.
  • De substances d'origine humaine.
  • De substances de synthèse : des médicaments par exemple, retraités de façon homéopathique.

Comment sélectionner un remède :

La maladie doit être définie par plusieurs critères afin d'aboutir à la sélection du remède.
 

  • La nature du mal.
  • Le type de douleurs s'il y a lieu brûlure, tiraillement, piqûre …
  • La localisation, les irradiations.
  • Le mode d'apparition de la maladie : brutale, progressive,
  • Les circonstances déclenchantes.
  • Le rythme des manifestations : quotidiennes, annuelles, …
  • Les autres problèmes qui accompagnent la maladie : troubles digestifs, troubles du sommeil …
  • L'horaire des crises.
  • Les circonstances d'aggravation ou d'amélioration des symptômes : la chaleur, l'humidité, la pleine lune …..
  • Quelle dilution choisir ?
    Il faut en premier lieu bien observer les symptômes. En fonction de la présence des critères observés, on peut sélectionner le remède.

    Prenons l'exemple de la fièvre ;

    Juliette a pris froid en jouant dehors, le temps est sec. En rentrant, la fièvre grimpe rapidement, sa peau est sèche, et elle a soif d'eau froide. Juliette est anxieuse et agitée. Je vais sélectionner Aconit. Il s'agit d'un cas aigu, et Juliette présente plusieurs signes présents dans le tableau de ce remède. Je vais donc pouvoir utiliser une dilution moyenne voire élevée : 9 à 15 H. dans ces cas aigus, je donne le remède toutes les 10 minutes jusqu'à ce que l'état de Juliette s'améliore. 

    Dans les maladies aiguës, si les symptômes observés sont peu nombreux, on utilise des dilutions moyennes ou basses. Si les symptômes sont nombreux, si le tableau est complet, on utilise des dilutions plus hautes.

    Pour les maladies chroniques, on utilise les basses dilutions pour traiter en douceur un organe ; ceci constitue un drainage. Une fois l'organisme préparé, on pourra utiliser les moyennes, voire les hautes dilutions pour mettre en place le traitement de fond.

     
    À quelle fréquence prendre les remèdes homéopathiques ?
    Dans les affections aiguës, il faut prendre les remèdes homéopathiques très souvent, toutes les heures au minimum. Dès que les symptômes s'améliorent, il faut espacer les prises, trois ou quatre fois par jour, puis arrêter progressivement.

    Dans les affections chroniques, les remèdes en basse dilution se prennent une à deux fois par jour, les remèdes de fond se prennent une fois par semaine, voire une fois par mois. 
  • Je préconise quelque fois des doses uniques car je souhaite 'traumatiser" les cellules et les faire réagir rapidement .
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  • Comment prendre les remèdes ?

    Quelle que soit leur forme, granules, globules, comprimés, poudre, solution, il faut laisser sous la langue le plus longtemps possible ; c'est la voie d'administration la plus simple, et la plus efficace. La voie sous-cutanée par injection n'a pas démontré sa supériorité, les formes suppositoire sont très efficaces, mais moins commodes à utiliser.

    Pour que l'absorption soit optimale par voie sublinguale, il faut que la bouche soit vierge de toute trace d'aliment ou de boisson. L'idéal est prendre le remède 10 minutes avant un repas ou 1 heure après. Ce délai est aussi valable pour la cigarette, le café ou toute autre boisson à part l'eau. Il faut éviter de toucher les médicaments avec les doigts.

    Pour les enfants avant un an il est préférable d'utiliser les remèdes sous forme de poudre, ou en solution aqueuse. À défaut, on peut faire fondre les remèdes dans l'eau du biberon, et quand la maman allaite, elle peut prendre elle-même les remèdes, ceux-ci passent dans le lait.

    Dans les pathologies aiguës, l'homéopathie doit soulager rapidement. S'il n'y a pas d'amélioration au bout de 24 heures, cela signifie que le ou les remèdes étaient mal sélectionnés, ou que le malade a besoin d'une autre forme de thérapeutique.

  • Comment administrer le remède au nourrisson ?

    Faire fondre 3 granules d'un seul remède à la fois dans un peu d'eau pure en secouant pendant une minute. Donner quelques gouttes à bébé à l'aide d'une cuillère. Répéter la dose au besoin seulement. Après utilisation, laver le contenant et la cuiller avec de l'eau chaude et du savon.

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© ​Article réalisé par Marie-Line DUPUY, médecin énergéticienne, praticienne en homéopathie depuis 1980

Je rappelle que l'utilisation de l'homéopathie va bien au-delà de la simple guérison des petits maux de tous les jours, c'est une "médecine énergétique et holistique" à part entière qui peut guérir toutes sortes de déséquilibres physiques, psychiques et spirituels ...

Sur RV au 06 42 25 92 55

 

 

« L'homéopathie, l'immense pouvoir de l'infiniment petit.» Samuel Hahneman

 

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